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Les États-Unis mènent le peloton mondial en ce qui concerne la diffusion de la 5G. Mais le Canada n’est pas loin derrière, avec une fort honorable 5e place, tout juste derrière les Philippines (!).
Or, avec près de 2500 villes à travers 92 pays équipées de réseaux commerciaux, l’intégration de la 5G semble avoir atteint un sommet. Car sur les talons de la présente révolution 5G, se profile rapidement déjà – vous l’aurez deviné – une transformation encore plus profonde de notre façon de vivre et de travailler.
Voici donc venir la 6G.
Tandis que la 5G était dédiée à permettre l’avènement de l’Internet des objets (IoT) et des systèmes d’automatisation industriels qui en dépendent, la 6G combine des systèmes d’information aux capacités computationnelles robustes qui décuplent les possibilités des solutions de 5e génération.
La 6G s’appuie sur des fréquences radio inutilisées et utilise des technologies comme l’IA pour offrir des communications à très basse latence et très haute vitesse en comparaison des solutions de ces dernières. Dans quelle mesure?
Difficile à dire, puisque la technologie n’est pas encore au point –
mais on parle d’une multiplication par un ordre de 1000 dans les deux cas (latence et vitesse).
Une telle explosion permettra assurément d’élargir les capacités des technologies de connectivité sur lesquelles s’appuie de plus en plus l’industrie minière et forestière. La 6G, en ce sens, devrait permettre l’intégration d’applications innovantes en termes de connectivité sans fil, mais aussi de détection et d’imagerie à distance.
La mine et la forêt 4.0 seront-t-elles les brefs interludes d’une version 5.0 dont les contours sont encore difficiles à distinguer?
Article du IT World Canada ICI La 5G atteint le « point de basculement » mondial, le marché de la 6G va exploser pour atteindre 300 milliards de dollars d’ici à 2033
Le développement exponentiel de la technologie témoigne d’une demande accrue pour la spontanéité de l’information et de la prise de décision. C’est un enjeu de compétitivité grandissant.
– Jean-Yves Poitras, Mba Commissaire industriel